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INCURSION DANS NOTRE PLAT PAYS

  • Photo du rédacteur: defenterreinconnue
    defenterreinconnue
  • 6 janv. 2021
  • 28 min de lecture

J +163 (Mardi 15 Décembre 2020)


Toute la tribu ayant très bien dormi et bien récupéré de ces deux derniers jours de route, il est temps de se mettre à l’ouvrage à savoir : les leçons pour les enfants et les lessives pour les parents.


Et oui, même si nous sommes revenus en Belgique, nous ne disposons pas de machine à laver et c’est donc tout naturellement que Nicolas et Delphine se rendent dans un lavoir automatique.


Après cette tâche, Delphine interroge son cher et tendre :

« Ne serait-il pas temps de regarder aux réservations des billets d’avion et de location de voiture ? »


Connaissant son mari par cœur, elle voit à son visage que quelque chose l’interpelle et l’inquiète : « Que se passe-t-il ? Tu as changé d’avis ? Tu n’es plus certain de la destination ? »


« Avant de réaliser toutes les réservations, ne penses-tu pas qu’il serait préférable de se faire tester maintenant pour la Covid ? » répond Nicolas.


En effet, pour se rendre en Namibie, nous devons présenter un test PCR négatif 72h avant d’embarquer. Celui-ci sera fait le 28/12 avec un résultat attendu le jour du départ en avion mais que se passe-t-il si un de nous est positif (« Rassurez-vous, nous n’avons aucun symptôme ») ?


Nous ne pourrons pas embarquer ni être remboursés de tous les frais engagés pour cette destination et il est hors de question de prendre le risque de tout perdre !


« Tu as raison ! Je prends contact avec Sophie (notre médecin) pour planifier un rendez-vous rapidement » rétorque Delphine.


Nous décidons donc de nous faire tester demain et d’attendre le résultat avant de s’engager définitivement dans les réservations namibiennes.


L’après-midi est consacrée à une balade sur la digue et la plage comme nous aimons tant avant de clôturer la soirée par une partie de « UNO » et de « DOBBLE » avec son lot de gagnants et de mauvais perdants !



« Quelle PANNE…ique »



J +164 (Mercredi 16 Décembre 2020)


Et nous voilà déjà le 3e jour à La Panne, que cela passe vite.


Une bonne nuit de sommeil pour une bonne journée de route, cela sonne plutôt bien, non ?


Eh oui, aujourd’hui, c’est retour à MONS. Vous n’étiez pas au courant, mince !


Nous allons donc vous expliquer cette belle journée bien remplie.


Après un petit-déjeuner salvateur, il est temps pour nous tous d’œuvrer.

Alors que les filles et Gaby se mettent à parfaire leur savoir, les parents quant à eux vérifient la disponibilité des billets et recueillent les informations utiles sur la NAMIBIE.


En effet, après avoir consulté les formalités d’entrée, nous constatons que, pour chaque enfant, nous devons être munis d’un extrait d’acte de naissance plurilingue.


Les fêtes de fin d’année et son lot de congés arrivant à grands pas, ne voulant perdre une seule seconde, nous nous connectons sur le site de l’administration de Mons afin de connaitre les formalités pour l’obtention de ce fameux papier.


Ouf ! Par magie de Noël, nous découvrons le « Eguichet » qui n’est autre que le portail administratif dans lequel vous pouvez (moyennement paiement bien sûr) passer commande de vos documents afin qu’ils vous soient transmis par mail.


Le délai de réponse n’étant que de 4 jours ouvrables, nous avons largement le temps de les réceptionner.


« Voilà qui est fait ! »


L’horloge de la salle à manger pointe déjà 13.30hrs. Il est temps pour nous de rejoindre la voiture et de retourner dans le « borinage » car c’est bien aujourd’hui que nous avons rendez-vous chez notre médecin traitant.


Mais avant cela, un petit crochet par notre hangar pour soulever les matelas de la tente (oubliés lors de notre arrêt précipité), prendre les deux masques de Nicolas et bien évidemment, de la farine, du sucre et du Baking Powder pour Emma. Vous rendez-vous compte qu’elle les avait volontairement laissé au hangar mais l’appel de la pâtisserie est trop fort.


« C’est bon, on peut y aller maintenant, t’as enfin tout pris ? » lui demande Nicolas afin de la charrier


« Tu sais quoi, toi, tu n’auras rien si ça ne te plaît pas ! » s’amuse Emma.


Arrivés un peu en avance chez notre médecin, celle-ci nous reçoit les bras grands ouverts (Rassurez-vous, ce n’est qu’une expression !)


« Et alors, comment vous allez ? Ça fait vraiment bizarre de vous revoir ! » s’exclame Sophie, notre médecin de vive voix.


« Ça va super, la Grèce, c’était trop beau, la Norvège aussi et la Pologne et… » s’écrient les enfants en cœur


« En résume, on a tout aimé » tranchent les parents


Et c’est à ce moment-là que la question fatidique du « Qui commence ? » arrive …


« Gaby, tu choisis qui le fait en premier ? » suggère Sophie

Et comme un automatisme, celui-ci se retourne vers Emma avec un grand sourire jusqu’aux oreilles.





« Bon, quand il faut, il faut hein » dit Emma avec résignation














« Tu verras, ça va aller vite et normalement, ça ne fait pas mal, c’est juste désagréable » lui dit notre médecin


« Tu n’as jamais dû le faire ? » demande alors Laure


« Eh non, j’ai « réussi » à y échapper »


Un coton-tige dans une narine et puis l’autre et « Atchaa non mais oh, c’est pas agréable du tout même » s’exclama Emma en se massant le nez.


« Gaby à toi »

« (imaginez des pleurs)


whaaaaa, pourquoi on doit faire ça, je veux plus le faire moi ».













Les coton-tige : 2

Le courage des Urbain : 0


Bon, ça met vraiment bien en confiance tout cela …






« Laure ? »

« Bah je suis bien obligée … allez ! »


10 secondes plus tard :

« Mais on sait enfoncer un truc aussi loin dans les sinus ? C’est horrible »






Nicolas et Delphine ont essayé de remonter un peu les points du « courage des Urbain » mais les coton-tige nous ont tous eu et chacun d’entre nous a toussé après cette intrusion nasale.





« Normalement, vous aurez les résultats demain, dites-moi si vous êtes positifs ou non. J’espère pour vous que ce sera négatif »


« On l’espère aussi. Si ça l’est, on doit encore en refaire un mais on va pouvoir partir » dit Nicolas






« Quoi ?! Encore un ?? nooon » rétorque Gabriel


« Dis-toi que si tu en fais un deuxième, c’est très bon signe pour nous » lui explique son papa


Et voilà comment notre après-midi se termine, par des au revoir avec notre médecin et des massages de nez pour tout le monde.


« Tout ce que l’on peut vous dire c’est qu’après avoir fait le test, vous aurez les narines bien plus que débouchées ».


De retour dans la voiture avec nos capuches sur la tête pour ne pas être reconnus, nous reprenons la direction de notre logement maritime.


« Quelle attente ! »



J +165 (Jeudi 17 Décembre 2020)


Notre stress est monté d’un cran ces dernières heures car si le résultat du test PCR est positif pour l’un d’entre nous, la suite du voyage va encore devoir être modifiée avec une quarantaine et toutes les mesures qui l’accompagnent…mais restons sereins et ne mettons pas la charrue avant les bœufs !


Pour se distraire, les parents profitent du temps d’école des enfants pour s’éclipser et s’atteler à la fameuse tâche des courses de Noël.



Direction le Colruyt pour les achats alimentaires en triple vitesse.


A peine rentré au sein du commerce, Nicolas se sent vite écœuré par la profusion des produits et demande à ce que les achats primordiaux se fassent le plus rapidement possible.


Pour les cadeaux qui trôneront en dessous du sapin, nous optons, comme à notre habitude, pour des commerces indépendants et nous orientons vers un présent à la fois utile et à la fois plaisir. L’avenir nous dira si nous avons bien choisi, verdict le 24/12…


Le reste de la journée est ponctué quant à lui par de balades le long de la digue ou dans le centre-ville de Nieuwport.


« Il est bientôt 17h00, je pense que nous ne recevrons plus les résultats du test aujourd’hui… » s’inquiète Delphine


Mais phrase à peine achevée, son gsm retentit à 4 reprises de suite afin de signaler la réception des sms relatifs aux résultats tant attendus.


« Vite, vite, maman, ouvre les messages ! » s’écrient les enfants


« Il faut cliquer sur le lien et encoder les dates de naissance, je me dépêche ! » dit Delphine en effectuant la tâche


Pendant ce temps, Nicolas vient annoncer qu’il a aussi reçu le message et est tout heureux car il est NEGATIF !!! Et de un !


Gabriel, NEGATIF ! ET de deux

Emma, NEGATIF ! Et de trois

Laure, NEGATIF ! Et de quatre

Delphine, NEGATIF ! Et de cinq





La famille Urbain est donc NEGATIVE au COVID !!!!!!!!






Quel soulagement !


« Il n’y a plus de temps à perdre maintenant pour réserver les billets d’avion » s’exclame Nicolas en se rendant compte que sur le site repéré la veille, il n’y a plus que 4 places disponibles !!!


C’est au pas de course que nous rejoignons la voiture pour retourner au logement afin de procéder à la réservation de l’avion.


Après beaucoup d’hésitations sur le lieu d’embarquement, nous optons pour Bruxelles et non Frankfort comme nous pensions le faire initialement.


En effet, même si les billets sont moins chers en partant d’Allemagne, il faut rajouter le trajet aller-retour jusque l’aéroport et le parking pour la voiture pendant deux mois mais surtout il faut tenir compte de la Covid…Les mesures se renforcent dans le pays germanophone et nous ne voulons pas prendre le risque d’être refoulés lors du passage de frontière.


C’est Ethiopian Airlines qui remporte le suffrage.



Embarquement le mercredi 30 décembre à 19H45 pour une nouvelle aventure mais sur le continent africain !


« Quel soulagement ! »



J +166 (Vendredi 18 Décembre 2020)


Comme depuis le début de notre arrivée à la côte belge, la journée est partagée entre travail d’écolier et balade au plein air…enfin si nous pouvons parler de la sorte car le port du masque étant obligatoire dès que nous mettons un pied en rue, nous avons beaucoup de mal à respirer et à s’y habituer.


Même si nous l’avons toujours porté lors de notre venue dans les lieux publics ou magasins, nous avions encore la liberté de ne pas avoir le visage masqué lors de nos déplacements dans la majorité des pays traversés car la distanciation sociale et le lavage des mains régulier ont été respectés.



Mais pas le choix, les règles sont là, nous les respectons et sommes stupéfaits de voir que tous les gens croisés en rue ne dérogent pas à cette mesure essentielle.


« Au fait, vous a-t-on déjà parlé du véhicule que nous louons en Namibie ? Je ne pense pas ! »


Après avoir finalisé l’achat des billets d’avion, il nous faut confirmer la réservation chez « Bobocampers », société qui loue des 4x4 et camping-cars chez qui nous avons établi un devis.


Cela va certainement vous étonner mais nous optons pour un camping-car…


« Mais pourquoi ? Le 4X4 est LE véhicule idéal pour les pistes africaines » nous direz-vous…


Nous connaissons bien évidemment les avantages d’un 4x4 avec tente de toit mais nous en connaissons bien plus encore les inconvénients.


Les mois de janvier-février correspondant à la saison des pluies, nous voulons mettre les enfants à l’abri du mauvais temps car ils doivent continuer à travailler pour l’école et nous savons que ce n’est pas facile quand le temps se dégrade.


Nous en avons fait assez souvent les frais lors de ces derniers mois.


« C’est aussi l’occasion de tester un autre mode de voyage ! »


Certaines routes ne sont pas accessibles, d’autres un peu plus difficiles mais qu’importe, même si nous devons rouler à 20km/h, le dépaysement sera total.


Delphine embarque sa traductrice personnelle, à savoir Laure, pour compléter les formulaires de réservation et renvoyer le tout pour confirmer la location.


Cette deuxième étape accomplie, il nous reste à trouver le logement qui nous accueillera entre notre arrivée (31/12) et la prise de possession du véhicule (07/01).


Nous profitons de notre passage en Belgique pour un arrêt obligatoire par une baraque à frites.



En hommage à notre ami Lie, Nicolas et Delphine se délectent de carbonades flamandes avec frites tandis que les enfants restent fidèles aux traditionnels hamburgers.

« Quel changement ! »



J +167 (Samedi 19 Décembre 2020)


Ce jour correspond au début des vacances scolaires de Noël et nous le remarquons assez vite lors d’une de nos sorties quotidiennes.



En retournant à Nieuwport, les places de parking disponibles le long de la route il y a encore quelques heures, sont occupées par des voitures remplies de bagages et de vélos.


Les familles chargées de valises et de cadeaux, prennent place dans les appartements loués pour les fêtes de fin d’année.


Même la grand-rue de Coxyde est fermée aux véhicules pour laisser suffisamment d’espace libre aux piétons afin de respecter les distanciations sociales.


Des files se forment devant les marchands de gaufres (encore fermés hier) pour le plaisir des grands et des petits mais nous n’avons pas encore craqué devant cette odeur très envoutante et si caractéristique de cette spécialité belge qui réchauffe le cœur.


Au vu du nombre de personnes présentes sur le bord de mer, nous faisons très attention à bien garder nos distances et éviter tout contact mais Nicolas déroge à la règle pour la bonne cause.


En effet, une dame demande de l’aide pour relever son papa assez âgé car il a peur de glisser sur le sol légèrement ensablé. C’est tout naturellement que Nicolas vient soutenir cette personne âgée et accomplit sa B.A.


« Quelle bonté ! »



J +168 (Dimanche 20 Décembre 2020)


Le réveil sonne quand il est 9h00 pour les filles car aujourd’hui, c’est dimanche et c’est un déjeuner avec pancakes, œufs et bacon. Mais avant de manger il faut préparer…


« Ça y est tout est prêt nous pouvons aller réveiller les deux hommes ! » s’exclame Emma


« Gaby, papa, il est l’heure! Allez, il est déjà 10h15 ! »


Tout le monde debout, nous pouvons réchauffer et enfin déguster.


Car en plus, aujourd’hui, nous avons décidé de nous rendre à pied, par la plage, jusqu’à Coxyde. A vu de nez, cette petite balade de 8 kilomètres (aller-retour) devrait nous prendre une belle partie de la journée et nous donner le temps de respirer le bon air iodé de la côté belge.



Mais arrivés à destination, la météo étant si clémente que nous apercevons de loin le village de NIEUWPOORT. Seul Gaby voulant retourner à son point de départ, Nicolas accepte de l’y reconduire tandis que les « femmes » poursuivent leur périple.


« À nous voilà enfin arrivées en ville » s’exclame Laure


« Où sont papa et Gaby ? » demande maman


Suite à cette question Emma dégaine son téléphone et localise ces deux derniers.

« Ils sont dans la rue parallèle ! » affirme fièrement Emma.


(Bah oui, il fallait bien aller les rechercher en voiture !)


« Coucou, maman ! » ajoute une petite voix ressemblant très fort à celle de Gaby


Après une énième balade dans la ville, nous reprenons la voiture en vu de visiter pour la première fois, le petit village de Westende.



« Vous voulez une pâtisserie ? » propose papa


« Je me laisserais plus tenter par une gaufre ! » répond maman


Alors, nous voilà en recherche du Graal.


Celui-ci n’étant vendu que par un seul marchand, nous ne vous faisons pas de dessin quant à la longueur de la file.


« Tant pis, ce sera pour une autre fois »


Il est déjà fin de journée et la météo moins clémente à notre égard nous invite à nous mettre au chaud au sein de l’appartement.


« Quelle journée ! »



J +169 (Lundi 21 Décembre 2020)


Dès le lever, nous comprenons vite que la journée va être maussade et qu’il ne fera pas bon de mettre un pied dehors.


Heureusement, Emma a déjà tout prévu et en un coup de cuillère « magique », réalise son entremet qu’elle met un point d’honneur à faire pour le réveillon de Noël.


Ce n’est qu’en date du 24 décembre que nous pourrons dire si celui-ci est bon ou pas mais ce qui est certain à ce jour, c’est que sa consistance, sa forme et sa couleur dorée invintent à la dégustation.


Tandis que Nicolas interprètera Cyril, Delphine quant à elle jouera le rôle de Mercotte.


« Et oui, on n’a pas tous la même chance dans la vie ! »


Et c’est à peine après vaisselle faite que Laure attend impatiemment sa sœur et son petit-frère à côté de la porte d’entrée afin de se rendre dans le centre commercial de La Panne en vue d’y achever l’achat de leurs cadeaux de Noël.


« Ils ont bien grandis nos enfants ! »


Delphine, moins téméraire (surtout que la distance qui la sépare est longue de quelques kilomètres) emprunte la voiture pour se rendre dans une boucherie de St IDESBALD qui vend de la viande de grande qualité.


Au menu ce soir : une belle pièce de viande maturée accompagnée de morceaux de pomme de terre rissolés et de sa salade gourmande.


« Quel délice ! »


Bien rincés de la tête aux pieds, ce n’est que très peu de temps après leur départ que nous trois bambins nous reviennent les bras chargés de cadeaux.


Ca y est, la journée est déjà passée.


Il ne nous reste plus qu’à cuisiner et passer à table.


« Bon appétit ! »


« Quel délice ! »



J +170 (Mardi 22 Décembre 2020)


Une nouvelle fois et ce sans tarder, nous enfilons nos bonnes vieilles baskets et nous adonnons à la marche à pied pour nous aérer.


Cette fois encore, afin de nous délester du masque qui nous obstrue les narines, nous préconisons la plage et ses longues étendues.


Mais contrairement à nos habitudes, nous ne prenons pas la direction de Coxyde mais bien celle opposée qui nous conduit tout droit en France.


« Bah oui, n’oublions pas que LA PANNE est le dernier village côtier avant la France »


Et c’est donc sur cette longue langue de sable mi-dur que nous déambulons durant de longues heures.



L’après-midi étant déjà fortement avancée, ce sont les joues rougies par le froid et la goutte au nez que nous rejoignons l’appartement.


Il est temps pour nous de prendre une douche bien chaude.


« Ça c’est top secret ! »


« Quel air vivifiant ! »



J +171 (Mercredi 23 Décembre 2020)


« Bonjour, bien dormi ? » voilà la question quotidienne matinale que chacun se pose lors du déjeuner – on le sait que c’est la même chose chez vous !


Et la réponse, vous la connaissez !


C’est toujours soit « J’ai fait un rêve trop bizarre mais je sais plus ce que c’est » ou « Bof, j’ai pas rêvé » et enfin « Je sais pas ». On vous laisse deviner qui a dit quoi.


Au menu, cougnoles, tartines, bananes et plein d’autres bonnes choses.


Après avoir fait tous les soins du corps et mis les chaussures, nous partons marcher sur la digue, entre les sublimes maisons de la côte, dans le piétonnier de La Panne et ….


Il va de soi qu’ Emma n’ oublie pas d’emporter avec elle son fidèle ami, à savoir son skateboard.


« Ca fait longtemps qu’il ne s’est plus dégourdi les roulettes celui-là ! »


Mais assez vite, elle s’aperçoit que ce dernier émet un nouveau bruit : « Moi aussi, moi aussi ».


« Mais qu’est-ce donc cette bizarrerie ? »


Après de plus amples recherches, la cadette se rassure car ce bruit si strident ne provient pas de son skateboard mais bien de son petit frère qui court derrière elle en réclamant son tour.




Alors que les deux derniers se disputent le droit de garde, l’aînée s’entretient avec ses parents et finit même par leurs relater l’histoire d’Énée, le héros – que vous ne connaissez sûrement pas – inventé par Virgile, poète latin.


Pour vous donner une idée du temps que cela lui a pris de tout expliquer en détail, nous avons eu le temps de parcourir l’entièreté de la digue de La Panne.


« Et tu as lu ça ? » lui demande Nicolas


« Non, on l’a traduit mais il y a certaines parties que la prof nous a expliqué parce qu’il y a 1200 vers quand même » lui répond Laure fière de ce qu’elle fait en latin


« Tu aurais pu l’acheter en français, ça aurait pris moins de

temps » rétorque son papa sachant que cela va agacer son interlocutrice.


Il est clair qu’en faisant choix de venir dans une zone touristique telle que la côte belge et plus précisément encore dans le fief wallon qu’est La Panne, nous risquions de nous faire voir.

Raison pour laquelle, lors de notre retour, nous avons réétudié les rudiments du camouflage et de l’espionnage en visionnant l’ensemble de la saga des Mission Impossible et des James Bond.


Fort heureusement d’ailleurs ! Car nos classiques cinématographiques nous ont bien été utiles ce jour.


On vous explique pourquoi :


Le temps qu’Emma et Delphine se rendent toutes deux à la boucherie du centre en vue d’acquérir quelques charcuteries, le reste de la famille reste bien sagement à proximité de la devanture.


Après de longues minutes d’attente ce occupés à regarder les passants (« qui passent ») Laure est soudainement attirée par un visage qui lui semble familier.


Tout d’un coup, elle « s’écrie » :

« Purée, c’est les parents d’un garçon de ma classe ! »


« Mettez votre capuche », « on va de l’autre côté de la rue ». rétorque Nicolas.


Afin de prévenir Delphine et Emma, Nicolas téléphone à l’une de celles-ci en les mettant en garde.


« Mettez votre capuche quand vous sortez, il y a les parents d’un garçon de la classe de Laure, on est plus loin ».


Heureusement, tout le monde s’en sort sans être repéré et le reste de la mission peut suivre son cours : TROUVER UNE GAUFRE.



Seul Gabriel se laisse tenter par une glace.


« Il est vrai qu’on approche tout de même des 10 ° C tout de même »


Alors que nous dégustons notre « 4 heures », nous réintégrons l’appartement pour y déposer les achats effectués.





Etant hors de question de rentrer maintenant, nous reprenons nos jambes et notre courage (« spécialement Gaby qui en a ras le bol de la marche ») pour aller une fois de plus déambuler, sans masque, sur la plage.








C’est vrai que quand on est jeune, marcher peut sembler « barbant » mais quand on y ajoute un ou voir beaucoup de croche-pieds, de batailles, de vol de bonnet,…. les kilomètres et le temps passent plus vite et l’exercice est de suite moins contraignant.




Après plus d’une heure de promenade, la famille se divise car il nous reste encore quelques achats de Noël à effectuer.


Demain c’est déjà le réveillon !


« Quelles surprises ! »



J +172 (Jeudi 24 Décembre 2020)


Réveillé tardivement, Gabriel est content de l’heure affichée à l’horloge.


Et bien oui, il est déjà 10.30 heures quand ce bambin s’extirpe de son lit tout en s’écriant :


« Je suis content quand je me lève tard car comme ça le temps passe plus vite pour les cadeaux ! »


Partis en fou rire, les parents continuent à finaliser la table du déjeuner et à découper les miches de pain fraiches.


Une fois le petit-déjeuner achevé, il est grand temps pour Emma de continuer son entremet et de se rendre compte que par mégarde, l’un d’entre nous a jeté les feuilles de gélatine restantes tant utiles dans la continuité de la préparation.


Afin de remédier à cette bavure de grande envergure, cette dernière, accompagnée de sa maman, retourne dans le centre-ville pour y remédier au plus vite.


Après être revenue des courses, Emma se glisse dans son costume de pâtissière et entreprend le démoulage de son entremet confectionné de mousse de chocolat blanc et de café.


Au vu du résultat, nous pouvons affirmer que la première étape est réussie !


Ravie de ce premier résultat concluant, elle entame la seconde qui consiste en la réalisation d’un glaçage au cacao.


Pour se faire, elle fait chauffer sa préparation, rajouter la gélatine, attendre que cela refroidisse et puis, verser.




« C’est trop liquide … » se désole-t-elle




« Ne t’inquiète pas, on va récupérer ce qui a coulé sur la plaque et on va le remettre

au-dessus » la rassure Nicolas








Après deux répétitions de la dernière étape, Emma obtient enfin un joli glaçage qui recouvre parfaitement tout l’ensemble.


Le niveau esthétique semble à la hauteur de ce qu’il recouvre.

« Restera plus qu’à goûter ce soir ! »


Tandis que les parents partent marcher, les enfants décident de rester afin de créer un sapin de Noël en carton et de customiser les petites étiquettes bien utiles lors de la distribution des cadeaux.


Laure, grâce aux idées de ses frère et sœur se met à décorer le tout en dessinant des cerfs, des bonhommes de neige et enfin, des petits sapins de Noël.


Prenant moins de place dans les bagages, nous troquons cette année, la très célèbre chaussette du Père Noël par celle de Gabriel (« Bah oui, c’est plus petit car il ne chausse que du 34 ! »


« L’excitation est à son comble pour ce réveillon du 24

décembre ».


Une fois tout le monde réuni, il est temps de tous se débarbouiller avant d’ouvrir les festivités par une bonne bouteille de champagne (réservée aux parents) et un apéro 0% d’alcool (destinée aux enfants).


Comme à notre habitude, Gaby ne tenant plus en place, nous débutons la distribution des cadeaux en tout de début de soirée et ce jusqu’à presque minuit.




Quel bonheur de voir ses enfants s’émerveiller devant les quelques présents reçus de la part de leurs frère, sœurs et parents.



De la sorte,


- Laure reçoit sa première bague (« qu’elle ne cesse d’observer et manipuler le reste de la soirée »), un cadre reprenant quatre photos emblématiques du voyage, une voiture Kinder (de la part de gaby qui sans le sous a tout de même réussi à offrir son petit cadeau)



- Emma reçoit un panier en osier pour faire du pain, un bracelet confectionné de perles de verre et un livre de lecture « Léa Olivier ».



- Gaby se voit offrir une montre à aiguilles (« afin de parfaire l’apprentissage des heures »), une petite voiture avec une remorque et un porte-clés Harry Potter.



- Nicolas découvre sous le sapin un bracelet en perles de verre et un defender miniature.


- Delphine est comblée par un vernis à ongle, un mascara, un rouge à lèvres et un flacon de dissolvant

« Et oui, nous nous sommes tous réunis pour lui offrir la panoplie de la maman « un peu apprêtée ». Nous qui, en Grèce, l’avions découverte pour la première fois avec du vernis à ongle, il était hors de question qu’elle s’arrête à cette première expérience ! »




Alternant cadeaux, repas et parties de jeux de société, nous ne voyons pas les heures filer et à peine les yeux levés, nous nous rendons compte qu’il est déjà 22.30 heures.


Nous étant promis de profiter du recul du couvre-feu à 00.00 heures, nous enfilons vestes, bonnets et masques et partons nous promener une grosse heure dans les rues désertes de la ville.


L’atmosphère ressentie est paisible car alors que nous sommes quasi seuls dans le noir, nous voyons à travers les fenêtres éclairées les habitants occupés à « trinquer » ou simplement déguster leur repas.


« De ce que nous avons pu voir, les règles semblent avoir été respectées ! »


Les joues bien rouges, nous réintégrons l’appartement car il est l’heure pour nous de déguster la pièce maitresse de la soirée, à savoir l’entremet concocté par Emma.




Une fois de plus, notre petite puce s’est encore surpassée car son dessert est tout simplement exquis.


« Bravo puce ! Tu peux remettre ça quand tu veux ! »


Et voilà déjà 00.00 heures qui retentit. Le temps de nous serrer fort dans les bras et de nous souhaiter les bons vœux, nous prenons le chemin des lits car après ces quelques heures passées au vent et au froid, nos petits corps ressentent fort la fatigue.


« Quel beau réveillon de Noël ! »



J +173 (Vendredi 25 Décembre 2020)


Pour cette dernière pleine journée à la côte belge, nous décidons de boucler les valises du matin et consacrer l’après-midi libre à une antépénultième promenade.


Mais avant tout :




« Nous tenons tout particulièrement à vous souhaiter un joyeux Noël !»







Après un déjeuner copieux, nous décidons de nous mettre au travail le plus rapidement possible.


Bacs à vêtements rangés OK

Affaires pour le lendemain prêtes OK

Cheveux lavés (pour ranger les shampoings) OK

Ordinateurs chargés OK

Nourriture empilée dans les bacs OK

Aspirateur actionné dans l’ensemble des lieux OK

Microfibre passée sur le mobilier OK

Torchon déplié et en service OK


Toute la liste « OK », à la demande formulée par Laure, nous partons, malgré la pluie, nous promener du côté de NIEWPOORT.


Pour nous y rendre, nous prenons la voiture et pour la première fois de sa vie, Nicolas propose à Laure de prendre le volant et de déplacer le véhicule pour l’amener dans l’axe de la porte sectionnelle qui conduit à la voie publique.


« D’accord, mais j’ai juste peur de foncer dans le mur d’en face »


« T’inquiète !

Ok, avance ton siège jusqu’au moment où tu te sens bien.

Ton pied gauche ne doit PAS bouger.

Et enfin, la pédale gauche est l’égal du frein et celle de droite de l’accélérateur.

Compris ? ».


« Ok, ok » répond Laure en sueur.


Nicolas lui demande donc d’appuyer sur cette dernière pédale et « VROUUUUUUMMM ! »


On vous rassure, la boîte de vitesse automatique était bien restée en mode « P » (ce qui représente le point mort en boîte manuelle).


Notre conducteur en chef informe tout de même Laure que si elle fait ça en mode « D », le voisin n’a plus de garage et que pour notre part, nous troquons le pare-chocs avant contre deux gros airbags.


C’est comme cela que sur plus de 100 mètres, la plus grande des enfants fait ses premiers tours de roue.


« Le jour de Noël en plus ! »


Malgré tout notre courage et notre ténacité, nous n’avons plus la force de lutter contre les rafales de vent qui nous délivrent les gouttes de pluie à plus de 100 km/hr dans le visage.


Nous prenons la décision d’écourter notre balade car à chaque passage des rues perpendiculaires à la mer, nous sommes violement déportés et il n’y a plus rien d’agréable à poursuivre de la sorte.


De retour au garage, toujours excitée par ses premiers tours de roue, Laure reprend le contrôle de la voiture et la replace dans son emplacement initial.

Elle finit même par faire sa première manœuvre.


Nous voilà déjà à l’aube de la fin de notre escapade à la mer.


Demain ce sera retour à la casa (« ou plutôt au hangar ») avec très certainement quelques degrés en moins.


Pour le moment, c’est :


« Au lit mauvaise troupe ! » car il est déjà 23hrs passé.


« Quel Noël ! »



J +174 (Samedi 26 Décembre 2020)


C’est de bonne heure qu’après une dernière nuit bien confortable nous nous levons pour effectuer les dernières tâches qui nous permettrons de restituer les lieux dans un état impeccable.


Il est donc 9h00 quand tout est fait et que nous sommes prêts à dégourdir nos jambes une énième fois.



Comme nous avions déjà tout rangé et nettoyé de la veille, nous prenons la décision de passer chez « dieman’s » (boulangerie côtière) pour y acheter les viennoiseries que nous ingurgitons assez rapidement en guise de petit-déjeuner.


« Nous avions totalement oublié le goût que pouvait avoir un bon pain au chocolat ou un croissant au beurre »


Une fois le logement remis officiellement et avoir récupéré notre précieuse caution, il est temps de prendre la direction de Mc Arthur Glenn de ROUBAIX afin d’y acheter une fine veste de pluie pour notre cadette.


Pour ne rien changer à ses habitudes, Emma ne tarde pas à s’endormir sur le trajet.


« Emma, Emma réveille-toi, on est arrivé. » s’exclame sa sœur.


Après avoir fait un petit tour dans une enseigne spécialisée dans le domaine, Emma ne trouve pas son bonheur mais celle-ci ne panique pas car au vu du nombre de fois que nous venons ici, nous connaissons bien les lieux et rentrons dans un second commerce.


« Avec tout ce choix j’espère trouver LA veste idéale » s’exclame-t-elle.


À peine 4 minutes après le passage des portes, Emma passe à l’essayage et comble son bonheur avec une veste légère mais hermétique d’un bleu éclatant.


« Ça y est, LA veste rêvée est entre mes mains ! » s’exprime la concernée qui affiche un sourire jusqu’aux oreilles et des yeux larmoyants de joie.


Achat effectué, nous reprenons la route via les nationales en direction du hangar où il est prévu d’y séjourner jusqu’au 30 Décembre.


Sur place, nous ressentons vite qu’il va falloir s’habituer car il fait froid mais ça va le faire.





« Le thermomètre n’affiche tout de même qu’un timide 4 °C ! »













C’est parti pour défaire nos valises, ouvrir la tente et déplier le auvent qui, par le montage de ses parois, nous servira de refuge contre le froid.


En effet, il s’agit du seul endroit que nous réchauffons grâce à un petit radian électrique acheté à la hâte.


Le problème c’est que nous avions pris soin de vidanger tous les réservoirs et les jerricans afin d’éviter tout problème de congélation et que par force des choses, nous n’avons plus d’eau en notre possession.


Il ne nous reste donc plus qu’à trouver un endroit où nous pouvons faire le plein d’eau qui nous sera utile à la vaisselle et aux soins du corps ».


Et pour cela, rien de tel qu’un …. Cimetière .


Ni une, ni deux, Gaby, Emma et Nicolas s’engouffrent dans la voiture et remplissent la mission avec brio.


Si fières d’eux qu’ils finissent même par s’offrir deux belles grosses cougnoles.


« Afin de trouver un peu de chaleur, rien de tel qu’un repas

chaud ! » s’écrie une nouvelle fois Emma.


Pour servir au mieux cette épicurienne, Nicolas farfouille dans les « reliques » encore présentes au sein de la remorque et de ses mains expertes arrive à préparer de succulentes pâtes au thon.


A peine le souper préparé qu’il est déjà avalé par la bande de gloutons que nous sommes !


Et vaisselle faite, nous nous réfugions au sein de la tente pour nous adonner à quelques parties de « UNO » et au visionnage de l’émission « LEGO MASTER ».


Normalement, malgré le froid qui règne au sein des lieux, au vu de notre équipement de qualité, nous ne devrions pas avoir froid.

« À voir demain pour le ressenti de cette première nuit ! »


« Quel bivouac ! »


J +175 (Dimanche 27 Décembre 2020)


« Alors comment s’est déroulée cette nuit atypique dans la tente mais protégée dans le hangar ? » pensez-vous…




« Pas si mal que ça ! »










Nous n’avons pas du tout eu froid vu la manière dont nous nous sommes protégés mais la nuit a souvent été entrecoupée par la tempête qui régnait dehors.


Malgré le vent qui se donne du mal à essayer de soulever le toit du hangar et la pluie qui joue de la grosse caisse sur les tôles, c’est tout de même au sec que nous nous réveillons et quittons la tente.


« Drôle de sensation d’être au sec en mode bivouac alors que la météo est pourrie ! »


Vers 08.00 heures, Nicolas et Delphine s’éveillent afin de vérifier les conditions climatiques qui règnent dans les Ardennes belges.


« Après avoir vu le nord du pays, pourquoi ne pas se perdre dans le sud ? »


Mais celles-ci sont si mauvaises que l’idée est vite abandonnée et que nous retombons quelques instants dans les bras de Morphée.


Après la grasse matinée des enfants, il est temps d’aérer la tente et les matelas.


« Malheur et damnation ! »


« Maman, j’ai un soucis avec les matelas…en les soulevant, il y a de l’eau en-dessous » s’inquiète Laure


« C’est normal, c’est à cause de la chaleur rejetée pendant la nuit comme à chaque fois » explique Delphine


« Je le sais mais cette fois, les matelas sont bien bien trempés ! » insiste Laure


« En effet, ce matin, c’est la cata ! »


Le choc thermique entre l’extérieur et l’intérieur étant si fort que le condensa a eu le temps de s’accumuler durant de longues heures à tel point qu’il s’est infiltré dans les matelas.


Ceux-ci sont totalement détrempés et doivent être séchés au plus vite si nous ne voulons pas avoir de plus amples problèmes ou nous devenir des cultivateurs de champignons.


Ne disposant que d’un chauffage d’appoint, nous arrivons au bout de plus de deux heures à rendre les matelas opérationnels pour la nuit prochaine.


« Il est impossible de dormir ici la veille du départ car nous n’aurons pas le temps de faire sécher les matelas correctement avant de replier la tente et en plus, nous risquons de les abîmer » émet Nicolas


Avec cette réflexion en tête, nous consultons l’offre des hébergements bruxellois tout en se demandant pourquoi ne pas avancer la date du départ à aujourd’hui et de passer les quelques jours qui nous restent à visiter Bruxelles.



De toute façon, nous devons nous rendre dés demain à l’aéroport afin d’y effectuer les tests PCR si importants lors de l’accès au territoire namibien.


Après discussion avec sa moitié, la décision de louer un pied à terre dans le centre de la capital est retenu.


Vu que le cadran affiche déjà 14.30 heures et que nous devons fouler le pavé bruxellois pour 18.30 heures, nous confectionnons les sacs à dos à la hâte tout en poursuivant le rangement de la tente et en imprimant les documents administratifs obligatoires pour rentrer en NAMIBIE avec des mineurs d’âge.


« Allez ! Go, Go !! »


« Pour un dimanche qui devait être calme, c’est de nouveau un changement de programme (nous ne les comptons plus !) et brans-le-bas de combat !! »!


« Alors, les Def en terre inconnue, prêts ? Rangez ! Préparez ! »


Mission accomplie ! A 18.30 heures précises, nous poussons la porte et prenons possession du logement sis à côté de la Grand Place de BRUXELLES.


Pour l’heure, nous ne prévoyons pas de visite ce soir car demain, nous nous levons de bonne heure pour rejoindre l’aéroport de ZAVENTEM via les transports en commun.


« Justement ! Parlons-en des transports en commun. »


Savez-vous qu’un ticket de train A/R BRUXELLES CENTRALE – ZAVENTEM AIRPORT ne coute pas moins que la modique somme de 18 € par personne !


Vu les prix astronomiques réclamés, nous optons pour le bus et constatons que même ceux-ci sont relativement élevés car ils s’affichent en aller simple à 38 euro pour 5 !


Pas le choix, il faut nous y rendre.


« Quelle course ! »



J +176 (Lundi 28 Décembre 2020)


Comme planifié, nous nous levons de bonne heure et après un petit-déjeuner avalé à la hâte, nous partons en direction d'un « kiosk STIB » sis à la gare centrale afin d’y acheter nos tickets.


« FERME »


Suite à ce premier échec, nous poursuivons nos recherches en direction d’un nouveau point de vente.


Heureusement, celles-ci se révèlent positives car au niveau de la « PORTE DE NAMUR » nous faisons l’acquisition des précieux sésames.


Allez, il ne nous reste plus qu’à rejoindre pédestrement l’arrêt « TRONE » pour y attendre notre bus « 12 ».



« Ca y est ! Après 24 minutes d’attente le voilà enfin. Nous pouvons dès à présent nous y réchauffer pendant les 30 minutes du trajet qui nous relie à l’aéroport. »




Le temps passe vite et en un clin d’œil, nous arrivons à notre point de destination.


A la hâte, nous empruntons les escalators qui nous conduisent tout droit au troisième étage dont l’extérieur a été aménagé en centre médical uniquement dédié aux prélèvements PCR.



Il faut reconnaitre que la réservation et le paiement effectués préalablement via le site sont de grande importance car en ayant procédé de la sorte, nous gagnons beaucoup de temps et dépassons bon nombre de voyageurs qui n’avaient pas pris cette peine.


Pour la seconde fois de notre vie, à tour de rôle, nous nous faisons enfoncer de longs coton-tige dans les narines et nous faisons prélever un peu de sécrétion nasale.


On dirait que le corps s’habitue déjà car alors que le reste de la famille se voit chatouiller les voies aériennes seul Gabriel ne peut contenir sa douleur.



« Let’s Go ! Retour dans le centre-ville via le bus ! »








Il est déjà 13.30 heures quand nous réintégrons le logement pour nous y restaurer et 14.30 heures quand nous le quittons pour la seconde fois de la journée.


Il est clair que nous ne sommes pas venus à BRUXELLES pour rester enfermés. C’est donc bien couverts et avec grande prudence que nous déambulons dans le centre-ville à la recherche d’un lieu dans lequel nous pourrons imprimer, une fois disponible le résultat des tests ainsi que les billets d’avion.


« Ok ! Repéré. Mission accomplie.»


Après de longs déambules, pris par le froid, c’est en début de soirée que nous poussons pour la dernière fois de la journée la porte de l’immeuble qui nous abrite.



Il nous sera encore temps demain de continuer notre visite.


A peine rentrés et alors que les douches s’enchainent, Delphine reçoit un message émanant d’une autre famille qui a séjourné longuement en NAMIBIE et qui y a été malheureusement arrêtée suite au confinement.


Le contenu est peu agréable à lire car il nous confirme que l’AFRIQUE DU SUD a de nouveau confiné (« chose que nous savions déjà ») mais signale que si la NAMIBIE agit comme à son habitude, elle ne tardera pas à s’aligner sur la décision de son voisin du sud.


Tant pis pour nous. Il est trop tard maintenant pour tout changer et trop d’argent engagé pour faire marche arrière.


« Sera t’on confiné en NAMIBIE ? Oui il se peut ! »


Malgré que les belges résidants sur place (avec qui nous échangeons) restent confiants, nous savons déjà par où nous sommes passés et ne cessons de nous dire que la poisse n’a quand même jamais cessé de nous suivre depuis le premier jour et ce malgré toutes nos tentatives de s’en défaire.


Heureusement que cette nouvelle bien triste n’est pas la seule à nous parvenir car vers 20.00 heures, nous recevons la confirmation des tests :


« Nous sommes tous NEGATIFS à la COVID19 !!!!! »


« Quels ramonages des voies nasales ! »



J +177 (Mardi 29 Décembre 2020)


Une fois de plus nous nous levons sans trop nous attarder car nous voulons encore profiter de l’ambiance bruxelloise et de son atmosphère si différente à tout ce que l’on a pu visiter durant notre périple.


Il faut reconnaitre que sans trop attendre, nous sommes (surtout les enfants) interpellés par le nombre de sans-abris présents dans les lieux publics et plus précisément aux abords des gares et métro.


Les profils observés sont si différents les uns des autres. D’un côté, on y retrouve les « anciens » qui sont rôdés à l’exercice et qui n’appréhendent plus la rue et de l’autre, les « nouveaux » qui cachent leurs visages au passage des enfants, qui portent encore des vêtements de qualité mais souillés, qui tentent de camoufler leur situation en déambulant dans les rues avec leurs gros sacs à dos tel un escargot pourrait le faire.


« Une fois de plus, cette situation nous rappelle qu’aucun de nous n’est à l’abri du lendemain ! »



Pour être honnête, nous souffrons un peu du temps froid, venteux et humide qui règne sur place car nos vêtements ne sont pas vraiment adaptés pour cette saison.



Et oui, afin de gagner de la place dans les sacs, nous nous sommes défaits de tous nos vêtements chauds et n’avons en notre possession que notre bon vieux pull bleu à capuche qui arbore fièrement dans le dos notre logo « DEF EN TERRE INCONNUE ».


Malgré cela, nous ne plions pas et continuons à montrer aux enfants les lieux phares du centre-ville tels que : le palais royal, la place royale, la Grand-place, le palais de justice, la Bourse et son quartier, la Place St Catherine, le « fameux » pietonnier du Boulevard Anspach, le 11 rue de la Loi, le Parlement Européen, Manneken Pis, Janneke Pis,…




Ravis de cette visite (« que nous n’avions jamais pris la peine de faire avant ce jour alors qu’il s’agit de notre propre pays »), nous achevons cette nouvelle journée dédiée à la marche par un passage éclair dans la Rue Neuve.


« Allez, il est temps de réintégrer le logement, de nous réchauffer, de nous doucher, de nous restaurer et d’aller dormir. »


Demain ne l’oublions pas, c’est le grand jour !


Pour les étourdis, nous rappelons qu’à 19.45 heures, nous prenons l’avion pour la NAMIBIE. Pays dans lequel nous y séjournerons 2 mois à bord d’un camping-car et observerons (peut-être) de très beaux animaux.


« Croisez les doigts pour nous ! »


« Quel parcours ! »








1 Comment


a md
a md
Jan 06, 2021

Bonne année 2021 ; bon séjour en Namibie à bord du CC (l'idéal à mon avis pour une famille , même si on ne peut pas aller partout); j'espère que vous n'aurez pas à rester confinés!

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