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"Petite Pologne" : Pays des Tatras

J +77 (Dimanche 20 Septembre 2020) 

Literie OK, oreillers OK, ronflements OK,… tout est en en place pour que la nuit soit douce, paisible et réparatrice,…. Ça c’est sans compter sur ces bandes d’alcooliques qui ne viennent qu’à CRACOVIE que pour s’adonner à leur passe-temps favori : « La beuverie »

Ces anglais perdent tellement leur moyen qu’ils se sentent obligé de venir crier, dès 04.00 heures du matin, sous tes fenêtres.

En réalité, nous avons droit à un saoulard qui veut rentrer plus tard que ces petits amis de voyage et qui face à la porte, se rend compte qu’il n’a pas les clés. Il ne lui reste donc qu’à s’époumoner auprès de ses amis qui sous l’effet de l’alcool dorment à poing fermé.

La première solution ne lui convenant pas et n’ayant aucun effet, il décide de tester la seconde et commence à vouloir défoncer la porte d’entrée de l’immeuble.

Nous ne savons pas exactement ce qu’il s’est passé par la suite mais après une grosse ½ heure de vacarme, le calme a repris sa place.

Laps de temps, durant lequel Emma prise de panique s’est réfugiée dans les bras de sa sœur avec qui elle partage le lit.

« Ca c’est du jamais vu !! »

Au vu que nous sommes dimanche et qu’il n’y a donc pas de devoirs pour Gaby, avec deux heures d’avance sur le timing d’hier, Nicolas, Delphine et Gabriel partent sillonner les coins encore inexplorés de la ville et longent plus particulièrement les eaux de la VISTULE qui les a suivis jusqu’à CRACOVIE.



Leur tracé les amène à parcourir le quartier juif de KASIEMIRZ et parcourir quelques rues de l’ancien Ghetto.


Pendant ce temps, les filles font choix de profiter du confort des lieux et de la connexion WIFI pour avancer à grands pas dans leur travail et télécharger l’ensemble de la matière de la semaine.

« Merci à tous les amis des filles qui participent indirectement à la « future » réussite de celles-ci car sans eux, il nous aurait été difficile de nous procurer l’ensemble de la

matière ! »

Les semelles allégées d’un micron de caoutchouc, nous rejoignons les filles au logement afin de les extraire de leurs cours et les amenons en ville pour une énième balade.



« Promis, nous ne parlons pas de nourriture même si ce que nous avons mangé était délicieux. »





Il est temps pour nous, parents, de profiter du WIFI et d’achever notre blog et la première vidéo consacrée à la POLOGNE afin d’en faire profiter les personnes qui ont fait le choix de nous suivre.

Il ne faut surtout pas minimiser le temps consacré à ces modes de partage car :

- La rédaction quotidienne du blog prend environ une petite heure à Nicolas.

- Sa mise en ligne et l’ajout des photos lui prennent également une heure par semaine (en fonction de la qualité du WIFI)

- Une vidéo YOU TUBE telle que nous la réalisons nécessite entre 2 heures et 02.30 heures de travail

- Les publications « Facebook », « Instagram » et « Polarsteps » prennent ¼ d’heure du temps de Delphine par publication.

Mais si nous faisons choix d’être assidus à la tâche, c’est pour dans un premier temps nous garantir un maximum de souvenirs lorsque nous nous relirons dans quelques mois ou années mais c’est également dans le but de vous en faire profiter et vous permettre de vous évader l’esprit tout en restant chez vous.

« Nous l’avions promis et nous nous y tenons ! »

Pour ce soir, pas de resto mais un souper léger au sein du logement et une dernière balade du soir en perspective .


C’est lors de celle-ci que nous comprenons pourquoi les jeunes sont aussi saouls !

Tout simplement du fait qu’une fois la nuit tombée, des jeunes munis d’un brassard jaune phosphorescent font leur apparition et servent de rabatteurs pour les établissements.

Leur technique simple mais efficace consiste à obstruer le chemin des victimes potentielles et de les conduire directement jusqu’au bar.

« C’est dans de pareilles circonstances que l’expression « Ils sont pleins comme la POLOGNE » prend tout son sens »

« Cette vision vient malheureusement entacher la beauté de la ville mais une fois de plus… « Business is business » »

Demain, nous reprenons notre vie de nomade (cette fois c’est certain) et quittons CRACOVIE pour sillonner ses alentours, à savoir la Mine de Sel de WIELICZKA et AUSCHWITZ.

« Quelle KRAKOV ‘phonie! »

J +78 (Lundi 21 Septembre 2020) 

Après un réveil tout en douceur et une nuit parfaitement calme, nous nous activons pour remettre l’appartement en ordre, fermer les quelques sacs encore non ficelés et quitter les lieux pour 08.40 heures.

Bien que nous pouvons encore profiter de l’appartement jusqu’à 10.00 heures, nous avons hâte de récupérer la remorque chez Woljek et de poursuivre notre périple jusqu’à notre première et seule étape éducative du jour, à savoir : Les mines de sel de WIELICZKA


Depuis le temps que Nicolas nous en parle, lui qui était venu il y a bien d’ici des années en a gardé un magnifique souvenir et il était hors de question de ne pas nous emmener.

« De toute façon, tout le monde nous dit d’y passer ! »

Alors qu’il n’est que 10.00 heures quand nous arrivons sur le parking et que la visite en français ne débute qu’à 12.15 heures, ça nous laisse parfaitement le temps de ranger les quelques sacs, replier l’ensemble des vêtements contenus dans les bacs, bref tout simplement ranger l’ensemble de la remorque.

Ces premières tâches sont consacrées aux filles et Delphine quant à elle n’oublie pas de nettoyer les deux frigos que nous avions pris soin de mettre hors tension durant ces quelques jours.

« Après 3 mois de voyage et une coulée de jus de poisson, ils en avaient vraiment besoin ! »

« Et Nicolas dans tout ça ? »

Lui il s’adonne à la rédaction du blog (« il tire un peu dessus pour ne pas vaquer aux occupations »)

« Et le d’jonne biloute ? »

Gaby, il a endossé son cartable et a retrouvé le banc de l’école improvisé au sein de la voiture.

« À première vue, aujourd’hui il a l’air de pas mal se débrouiller mais chuuuutttt….. il est encore trop tôt ! »

Voilà il est l’heure pour nous d’aller visiter la mine de sel….





« Ne bougez pas on revient ! »











« Alors ? Vous avez trouvé ça comment ? »

Nous répondrons par un mot simple mais efficace : « GÉNIAL ! »

Malgré qu’il l’avait déjà visitée, Nicolas, tout comme les autres d’ailleurs, est retombé sous le charme des lieux.

La partie visitée n’est que la partie visible de l’iceberg car elle ne représente qu’à peine 1% des 300 kilomètres de galeries tracées sur 9 niveaux.

Pour notre part, nous descendons par un premier palier sis à – 64 mètres, puis un second pour enfin finir au 3ème qui est distant de la surface de 130 mètres.


Quand on pense que ces multitudes de galeries, de salles et de chapelles (pouvant même être « louées » pour des mariages) sont entièrement le travail de l’homme, on se dit qu’il y en a eu des coups de pioches, des excavations et des bâtons de dynamites pour arriver à un résultat pareil.

Et nous ne parlons même pas de ces braves mineurs qui ont laissé leur vie pour construire ce lieu unique classé au patrimoine de l’UNESCO depuis 1978 (en même temps que la ville de CRACOVIE d’ailleurs).


Mais les mineurs ne se sont pas contentés de creuser car ils sculptaient même ces gros blocs de sel pour en faire des statues dédiées à leur Sainte ou des scènes bibliques.

« Ah oui, une petite anecdote pour la fin ! »

Il faut savoir que jusqu’à la seconde guerre mondiale, les touristes pouvaient circuler en barques sur certains tronçons inondés et visiter ainsi une autre partie de la mine.

De toute façon, il n’y a aucun risque de noyade car l’eau est tellement chargée en chlorure de sodium qu’il est totalement impossible de se noyer.

Mais ça, s’était vrai jusqu’au moment où quatre valeureux soldats allemands montèrent dans une des barques et pour une raison ignorée ont réussi à se retourner.

« Pas de problème, diriez-vous, étant donné qu’on ne peut pas se noyer ! »

Et nous pensions comme vous jusqu’au moment où le guide poursuit son récit : « … Donc la barque se retourne sur eux et les voici tous quatre coincés sous celle-ci. Ne pouvant ni plonger sous celle-ci (« bah oui, l’eau est trop chargée en sel »), ni la soulever car beaucoup trop lourde pour eux, les quatre soldats moururent asphyxiés après avoir consommé tout l’air contenu dans la poche. »

« Désolé pour les victimes et leurs familles mais venir jusqu’en POLOGNE pendant l’occupation et mourir sous une barque à plus de 130 mètres de profondeur, vous avouerez que c’est quand même un peu idiot comme fin de vie »




Après juste un peu moins de 2 heures de visite, nous remontons à la surface via un ascenseur « cage » qui atteint une vitesse de 20 mètres par seconde (par un rapide calcul, ça nous fait pas plus de 45 secondes pour tout remonter).





Sous 29°C à l’ombre, alors que n’étions qu’à 14°C au plus bas de notre visite, nous quittons le parking afin d’aller nous ravitailler dans l’un des nombreux LIDL de la région.

Chose n’est jamais aisée pour Delphine car cela sous-entend que tout en parcourant les rayons, elle doit créer ses repas à venir.

« Heureusement que les enfants sont là pour la conseiller sur quelques produits peu recommandables ! »

Une nouvelle fois les coffres et frigos remplis, il ne nous reste plus qu’à nous rapprocher du village d’AUSCHWITZ pour y passer la nuit en bivouac.

Demain sera très certainement une dure journée pour les 3 filles de la famille car elles iront seules visiter du camp d’extermination.

Gabriel étant encore trop jeune pour affronter les dures réalités de la guerre et les atrocités qui y ont été commises, nous avons pris la décision de ne pas le faire rentrer au sein du site.

Nicolas l’ayant déjà visité lors de sa venue en POLOGNE, c’est lui qui va le garder et lui faire faire ses devoirs et leçons.

« Ca aussi ça va être une dure réalité à vivre ! »

Ne nous avançons pas trop vite et laissons cela pour demain…

« Quelle bonne MINE nous avons ! »


J +79 (Mardi 22 Septembre 2020) 

« Que ça fait du bien de passer une nuit en bivouac loin de toute la civilisation et de sa pollution sonore ! »

Rien que le clapotis de l’eau sur la berge, le bruit laissé par le poisson quand il retombe dans l’eau après son saut, les chiens qui aboient au loin,… et les jeunes polonais qui s’adonnent à des chansons nationales,… pour seuls bruits de fond.

« Bonheur, bonheur, bonheur,… »

Malheureusement, une fois de plus, les moustiques s’invitent à la fête et dès les derniers rayons du soleil couchés, ils débarquent tellement en masse qu’ils nous obligent à réintégrer nos appartements plus tôt que prévu.

« Mais quelles plaies ceux-là ! »



Seule Laure, recouverte de la tête au pied de couches vestimentaires et à la lueur artificielle de la lampe sise à l’arrière du DEF, poursuit pendant une bonne heure, son étude à l’extérieur tandis qu’Emma est réfugiée dans la voiture pour répéter ses accords de guitare.







« Bref ça c’était hier soir mais aujourd’hui is « TODAY » donc il est grand temps de commencer le récit vous ne trouvez pas ? »

« Ok, Ok, Ok,…. »

C’est sous un soleil radieux que nous faisons notre apparition hors de la tente dès 08.00 heures.

Pour rappel, trois d’entre nous vont visiter le camp de concentration d’AUSCHWITZ BIRKENAU et elles y sont attendues pour 12.45 heures (« heure à laquelle débute la visite guidée en français ») pendant que les garçons restent au camping pour s’adonner au travail journalier.

Donc, nous débutons la journée par un tout petit 23 kilomètres, une arrivée fracassante dans le camping sis à côté du Camp, à l’installation du charroi, à une lessive et au commencement des devoirs.

« Jours, mois, années, calendrier au programme ! »

« Simple ? »….. « Pas certain ! »

« Voilà 11.30 heures qui retentit ! » Il est l’heure pour les « dames » de prendre la route et de se rendre à pied jusqu’au site.

À peine 10min plus tard, nous voici devant l’entrée du musée. Les mesures sanitaires dues au COVID nous font passer dans un sas de désinfection et bien entendu le port du masque est obligatoire pendant toute la durée de la visite.

Munis de notre casque d’écouteurs, nous suivons la guide qui nous mène directement devant la grille à l’entrée du camp d’Auschwitz et surmontée de l’inscription « Arbeit Macht Frei »

(« Le travail rend libre »).


Une fois la grille passée, il y règne un silence bien particulier et une atmosphère pesante.

Difficile d’imaginer ce qu’il s’y est passé…

Il faut savoir qu’il y a deux camps, celui d’Auschwitz et celui de Birkenau situé à 3km.

Pendant 1h30, nous déambulons dans le 1er camp parmi la vingtaine de baraques présentes sur le site. Cet endroit fut choisi car les baraques existaient déjà, la rivière était proche et tout était loin de l’opinion allemande qui ne devait pas se poser de questions.

Les bâtiments sont en brique et donc très bien conservés mais certains possèdent en leur sein des montagnes d’objets ayant appartenus aux déportés tel que valises, chaussures, ustensiles de cuisine, … et même des cheveux.


Quand vous voyez tout cela, vous ne pouvez pas être indifférent à ce qui s’est déroulé en ces lieux.

Nous n’avons pas su regarder les portraits des hommes, des femmes et des enfants dans leur pyjama rayé tellement leur regard était vide et appelait à l’aide.

La guide donne énormément d’explications et de chiffres invraisemblables tellement ils sont énormes. Il y a eu 1.300.000 personnes déportées par les Nazis à Auschwitz dont une majorité de juifs mais aussi des polonais, des tsiganes, des prisonniers de guerre soviétiques et des prisonniers d’autres origines ethniques.

Ce camp a d’abord était utilisé comme prison pour les polonais, les prisonniers de guerre avant d’être « transformée » en camp de concentration en 1943 pour la déportation des juifs et de la solution finale.

1.100.000 personnes sont malheureusement décédées dans les chambres à gaz et parmi celles-ci, 90% étaient d’origine juive.

Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi les pays alliés n’ont rien fait pour venir en aide à tous ces gens qui travaillaient pendant des heures et des heures, qui ne se nourrissaient que d’un bol de soupe et de 300gr de pain, qui étaient humiliés, torturés, qui subissaient des expériences médicales, … alors que les premiers évadés les avaient informés de l’atrocité du camp !

La résistance s’est très vite organisée d’ailleurs au début mais pour certains, il s’agissait d’une résistance morale et non physique car ils étaient trop faibles pour se battre. Quelques- uns se sont même jetés sur les clôtures électriques pour en venir tellement les conditions étaient atroces.

A Birkenau, le site est beaucoup plus grand et n’a jamais été fini.

Les Allemands ont expulsés tous les villageois, détruits leur maison pour récupérer les briques et construire les baraques. Pour continuer l’expansion du camp, le bois a été utilisé pour la construction.


Nous connaissons tous la photo d’entrée de Birken au avec les rails de chemin de fer qui pouvaient acheminer deux trains en même temps. Dès leur sortie, les hommes-femmes-enfants étaient séparés et triés (soit pour aller travailler soit pour se diriger vers les douches…).




Nous avons uniquement visité une baraque où se trouvaient les enfants de 3 à 13ans et étaient plus de 500 à être entassés dans des conditions inhumaines. La température pouvait descendre jusqu’à – 40° dans cette région.





La capacité des chambres à gaz est tellement importante que la guide répète le chiffre de décès par jour à savoir environ 4500 !

Comment vivre ici ? Certains « volaient » de la nourriture mais peut-on vraiment parler de vol quand votre seul but est de survivre !

Nous avons été plus marqué par le site d’Auscwitz que celui de Birkenau car la présence des objets personnels des détenus nous donnaient froid dans le dos. Comment un homme a-il-pu infliger de telles souffrances à d’autres hommes ? Ca fait beaucoup réfléchir sur la nature humaine…

Il n’y a pas de mots pour décrire ces camps et les rescapés sont le témoignage vivant de ces atrocités.

Récit de Laure :

"Nous voilà enfin devant cet écriteau que je me suis imaginé à maintes reprises. Ça y est, on y est, dans le plus connu de tous les camps de la mort. Rien que son nom vous donne des frissons comme si vous veniez de terminer un film d’horreur…

La peur, ce serait vous mentir si je ne vous le disais pas mais c’est la peur le premier sentiment qui me gagne. J’ai tellement entendu parler de ce qui s’est passé dans cet endroit que j’ai peur d’y mettre les pieds.

Après des explications, c’est au tour de l’incompréhension et de l’empathie de prendre le relai.

« Comment avez-vous réussi à entasser des milliers de personnes dans des baraquements pareils et de retourner par la suite chez vous, messieurs ? Comment cela est humainement possible ? »

Des chiffres abracadabrants nous sont donnés, des cheveux et le mur des exécutions nous sont montrés, dois-je continuer ?

Je dois vous avouer que de voir tous ces baraquements, ces boites vides de « cyclon B » et ces portraits qui vous regardent comme si vous deviez leur venir en aide est assez impressionnant pour que vous en sortiez inchangés.

Je ne vais pas m’attarder sur la visite de Birkenau parce qu’elle m’a moins marquée mais de savoir que certains industriels fabriquaient des « chauffages » pour les camps afin de continuer à faire tourner l’économie, vous vous dites que nous n’avons pas tous la même mentalité…

Et qu’en 2-3 heures maximum, un convoi contenant 1000 personnes était « une affaire réglée dans les douches » (je reprends les mots de la guide), je continue à me dire que la notion d’humains est bien différente selon qui est au pouvoir…

Cependant, je pense qu’une fois dans une vie, le camp d’Auschwitz-Birkenau est un endroit qui mérite qu’on s’y arrête afin de savoir « réellement » ce qui s’est passé".

« Que ce lieu où les Nazis ont assassiné un million et demi d’hommes, de femmes et d’enfants, en majorité des juifs de divers pays d’Europe, soit à jamais pour l’Humanité un cri de désespoir et un avertissement »

Auschwitz-Birkenau 1940-1945

« Rien à ajouter »


J +80 (Mercredi 23 Septembre 2020) 

Ayant laissé les membres de la famille rédiger leur ressenti d’après visite, nous n’avons pas pris la peine de vous expliquer que durant l’absence de Delphine, Laure et Emma, les devoirs et leçons ont continué à être très pénibles pour Gabriel et ne se sont malheureusement soldés qu’à 15.30 heures.

« Pire qu’une journée d’école ! »

Le but n’étant pas de le « démonter » durant tout le récit, il faut quand même ajouter et mettre en avant que notre petit bonhomme de 7 ans est volontaire et indépendant dans tous les actes posés au quotidien.

Alors que Gaby en achève avec ses devoirs, voici qu’arrive au sein du camping, un IVECO Daily 4X4 avec une cellule.

« Quel kif cet engin ! »

Alors que Nicolas est occupé à baver sur l’engin, ce dernier vient se stationner à quelques mètres de notre campement.

Vite un rapide coup d’œil en toute discrétion sur la plaque d’immatriculation et il s’aperçoit que le véhicule est enregistré en Suisse

« Francophones ou Germanophones ? »

Un peu comme un humain pourrait voir arriver une soucoupe volante dans son jardin, Nicolas ne peut s’empêcher de les scruter avec beaucoup d’insistance.

« La porte s’ouvre et en sort : Un chien, suivi d’un second, une femme, un homme, une petite fille et un jeune garçon ».

Là c’est Gaby qui n’en croit pas ses yeux ! Lui qui rêve de rencontrer des copains à chaque arrêt, les voici qui descendent du véhicule rêvé chaque nuit par son papa.

« Papa, papa, t’as vu la petite fille et le petit garçon !!!! Ils sont suisses. Ils parlent français tu crois ? »

Afin de répondre au plus vite, Nicolas tente de croiser un regard et salue en français les nouveaux occupants des lieux.

Réceptif aux salutations, le papa s’approche vers Nicolas et Gaby et commence à leur parler en ….. français.

« Hourra !!!! » Gaby va enfin avoir des petits amis pour jouer !

Cette famille à peine installée depuis 20 minutes, voilà Delphine et les filles qui reviennent de leur visite et se joignent à nous dans la conversation.

C’est au tour d’un bon apéro que nous passons le restant de notre journée et ce occupés à échanger nos voyages respectifs.

La soirée est tellement sympa et vu que les enfants accrochent super bien ensemble, nous prenons la décision de signer pour une seconde nuit afin de passer plus de temps avec eux.

Les « TAMZINGUES » (nom de leur famille) est composée de Philippe (le papa), Sabrina (la maman), Alexis (10 ans) et Anaelle (6 ans). Ils voyagent depuis 18 mois à travers l’Europe à bord de leur petit camion IVECO 4X4.

Pour leur part, ils ont été touchés, comme nous, par le COVID car ils ont dû revoir leurs plans de voyage initiaux et ont été dans l’obligation de se poser durant deux mois sur une plage en Grèce.

Alors qu’il leur reste quelques mois encore de voyage, la famille se dirige vers la FINLANDE pour y rencontrer le Père Noël en personne.

« Ça s’était avant de les rencontrer ! Maintenant, ils n’en sont plus si sûrs et pensent peut être s’orienter vers d’autres endroits plus chauds…. »

« À voir la suite ! »

Pour ce qui est vraiment de cette journée, rien de bien croustillant à raconter suite à notre choix de rester une journée de plus et profiter du soleil pour restructurer la remorque, effectuer un peu de nettoyage au sein de celle-ci et des draps,…

Profiter que nous sommes reliés au 220 V pour sortir l’imprimante et imprimer les quelques dizaines de feuilles d’Emma et Laure.

Elles qui se retrouvent dans cet endroit bien aéré et parfaitement calme pour avancer dans leur matière scolaire.

Nous pensons vraiment que les filles ont trouvé pour l’instant leur rythme de croisière et ne se laissent pas distancer par la quantité de matière qui leur est envoyée.

« Bravo les Coumères ! Continuez comme ça ! »

Après un bon repas partagé avec nos nouveaux « amis », suite aux moustiques occupés à se délecter de notre sang, c’est aux alentours des 21.00 heures que nous sommes dans l’obligation de mettre fin à cette belle journée

« Allons il faut être raisonnable et se dire « Au revoir » et « À demain ! » »

« Quelle rencontre Belgo-Suisse ! »


J +81 (Jeudi 24 Septembre 2020) 

Pancakes, confiture, choco, miel,… une autre famille, tout est sur et autour de la table pour bien démarrer la journée.

Gaby a tellement hâte d’aller jouer avec Alexis et Anaelle qu’il nous expédie son travail en deux temps trois mouvements.

« Tout est parfait ! »



Pour nous s’est plus calme car pendant que les filles partent étudier, c’est avec lenteur que nous nous adonnons au repliage de la tente, au rangement des quelques bricoles qui trainent à gauche à droite, bref c’est aujourd’hui que nous quittons les « TAMZINGUES » et cela nous fait tout drôle.





Gaby se dépêche à réaliser de son côté un dessin sur le thème du cirque qu’il finit par offrir à Alexis et Anaelle.

Et quand venu l’heure du départ, notre petit bout est tellement en pleure que Nicolas lui autorise à aller un dernière fois les serrer dans ses bras.

« Comme quoi des rencontres fortuites peuvent parfois être intenses. Tout dépend des circonstances dans lesquelles elles sont faites ! »

Et c’est sur les 15.00 heures, qu’après photos et « CHECK COVID » que nous prenons congé afin de parcourir les 150 kilomètres qui nous séparent de ZAKOPANE.

Cette bourgade est située dans le massif des Tatras et est connue pour sa station de ski.

Nicolas y étant venu lors de son séjour en POLOGNE en avait gardé un chouette souvenir et voulait nous en faire profiter.

« Mon dieu que cela fait du bien de voir la montagne et de respirer son air frais ! »

Malheureusement, nous n’avons pas pris le risque d’y bivouaquer ou de nous poser dans un camping car la météo annoncée pour les 4 prochains jours est catastrophique.

Pour la résumer : nous avons droit à des rafales de vent de 50 km/h, assorties d’averses intenses et de probables tombées de neige.

Il est hors de question d’affronter ces conditions météorologiques sous la tente car maintenant, nous savons par expérience que nous n’en profiterons pas donc après une énième recherche sur « AirBnB » nous trouvons notre logis de brique pour moins de 45 euro la nuit/5 personnes et ce à peine à 1 kilomètre du centre et à côté duquel nous pouvons stationner l’ensemble du charroi.

« Nickel ! On signe pour 4 nuits ! »


Pour aujourd’hui, rien de plus.

« On se pose, on profite et on se vide l’esprit ! »

« Quelle ZAKOPAN…CAKES ! »

J +82 (Vendredi 25 Septembre 2020)

Et c’est après une nuit réparatrice et à l’abri des conditions climatiques non favorables à notre mode de voyage que Gaby se réveille et se transforme de suite en « homme de ménage ».

Son tablier enfilé, il se décide à mettre ses gants de vaisselle et s’adonne à celle de la veille.

Une fois achevée, notre bambino se met à dresser la table du déjeuner.

Malgré sa délicatesse, à son tour Emma finit par se réveiller et s’aperçoit que contrairement à son idée première, il ne s’agit pas de sa maman mais bien de son frère.


« Si elle l’avait su plus tôt, elle n’aurait pas fait semblant de dormir ! »

Et c’est sur le coût de 10h00 que toute la famille s’apprête pour visiter le centre de ZAKOPANE.

« C’était pas trop tôt !»

Notre logement étant distant d’un bon kilomètre du centre, nous empruntons une rue bordée des maisons en bois typiques des lieux.


Celles-ci ne sont en aucun point comparables à celles déjà aperçues car elles sont réalisées à partir d’une belle et épaisse ossature en bois.







« Les maisons sont plus belles les unes que les autres »













Après avoir arpenté une première fois la rue principale et repéré certains départs de balade et avoir senti durant toute la matinée la fameuse odeur de fumé émanant du fromage traditionnel « OSCYPEK », nous décidons (« ENCORE nous direz-vous ! ») de nous arrêter dans un restaurant spécialisé dans les viandes cuites au feu de bois.

Au moment de la distribution des plats, tous sont hyper biens remplis et sont très alléchants de par la multitude des morceaux de viande de porc ou de moutons qui composent l’assiette.

Tous sauf celui de Mme Laure qui une fois de plus est déçue par sa commande quand elle voit que son assiette ne contient qu’une minuscule tranche d’escalope et quelques pommes de terre.

« Quelle déception »

« Pas de problème, famille oblige, nous partageons l’ensemble de nos plats et diversifions de la sorte les goûts »

En guise de digestion, Emma nous emmène une énième fois dans un skate-shop qu’elle avait trouvé sur internet.

« Celle-là, quand elle a une idée en tête rien ne l’arrête ! »

Perdu au fond d’un grenier, le magasin n’offre que quelques modèles de planches mais celles-ci sont réalisées par un jeune homme qui lance sa propre marque.

Et alors qu’il entame la démonstration de ses modèles, Emma tombe tout de suite amoureuse de celle sur laquelle est imprimée une des montagnes entourant ZAKOPANE.


« Quoi de plus local comme souvenir ! »

Muni de sa calculatrice, Nicolas convertit et… Emma réfléchit, réfléchit,…. beaucoup et encore plus mais son envie de « skater » est tellement forte qu’elle se décide à « YES » au vendeur.

« Quel soulagement »

Après quelques tours de roue afin de tester le matériel, la famille se divise en deux car Laure et Gaby veulent réintégrer le logement pour y travailler.

Papa, Maman et Emma (qui ne cesse de les coller avec ses yeux encore larmoyants de joie) continuent à arpenter le centre du village pour y faire l’acquisition de produits locaux tels que « vodka » et «oscypek ».

De nouveau ensemble au « AirBnB », Emma s’adonne une nouvelle fois à son futur métier de pâtissière et nous concocte de bons petits muffins pour le dessert.

C’est après cette nouvelle journée et soirée achevée que nous partons nous coucher.

Demain c’est balade en montagne !!!!

« Quelle skate… Middleton !»


J +83 (Samedi 26 Septembre 2020)

Voulant aider la communauté, notre petit loulou se lève aux aurores et dans un silence religieux, sans rien dire à personne, se munit de la miche de pain et du grand couteau bien aiguisé qui l’accompagne.

Arrivé à la troisième tranche, l’accident qui était écrit et prévisible fait son apparition et laisse une belle entaille dans son index droit en guise de souvenir.

Plus de peur que de mal car seuls deux steristrips et un petit pansement suffisent à faire cesser le saignement.

Comme annoncé par toutes les applications « météo » le temps est maussade.

La pluie et le brouillard dominent et malgré leurs prestances et leur côté imposant, ils arrivent à effacer les montagnes du paysage.

Tant pis, nos projets de marche en montagne sont compromis pour ce matin mais à première vue, ils ne sont que postposés à cette après-midi.

« Croisons les doigts pour qu’il en soit ainsi ! »

Malgré tout, munie de son parapluie, Laure accompagnée de Nicolas et Delphine se rendent au centre du village pour y acheter le pain nécessaire à nourrir la tribu « URBAIN ».

Pendant ce temps, Emma collationne les feuilles fraichement reçues de son cousin Naël et commence à les étudier afin de ne pas accumuler de retard dans son travail.

Gaby quant à lui profite du calme des lieux pour revoir la matière et refaire la dictée de mots vue durant la semaine.

Pour les 3 courageux partis crapahuter à l’extérieur, la météo ne les épargne pas un instant et il faut naturellement attendre leur retour une heure et demi plus tard pour que le soleil fasse enfin son apparition et que la pluie se fasse oublier.

« Why not ! »

Comme promis, nous profitons d’une fenêtre d’éclaircie pour nous dégourdir les jambes en montagne.

Selon les guides et les infos de l’office du tourisme, la balade préférée des touristes, des polonais et des habitants de ZAKOPANE est

« GUBALOWKA » sise à 1120 mètres.

Deux solutions s’offrent à nous, soit le funiculaire qui nous achemine en moins de 3 minutes au sommet sans qu’aucun effort ne soit effectué, soit le chemin pentu et abrupte qui nous conduit en 1 heure selon les prévisions.

Sans hésitation, nous retenons la seconde car il est hors de question pour nous de nous retrouver là-haut sans qu’une goutte de sueur ne soit versée et que nos poumons nous rappellent le manque d’effort physique et les excès alimentaires de ces derniers jours.

Une fois le chemin amorcé, ce dernier nous fait vite comprendre son côté escarpé. Alors que sa partie inférieure se compose du bitume gris habituel, il se change vite en un terrain boueux dans lequel ruissellent de petites ravines. Son passage en sous-bois n’est pas rendu des plus faciles de par la multitude d’arbres tombés et obstruant le passage.

Heureusement qu’il nous reste tout de même une certaine sveltesse pour passer sous et sur les troncs blanchis par le temps.

Le groupe de marcheurs que nous composons s’étire assez vite et est proportionnel aux couleurs rougeâtres qui apparaissent sur les visages.



Alors que les gouttes de sueur bien salées commencent à nous ruisseler le long du visage, nous voilà déjà à longer le rail du funiculaire qui toutes les 5 minutes transportent des dizaines de personnes.

Elles sont tellement serrées que ce qui les différencient des sardines dans une boîte sont les masques qu’elles portent.

Cette vision nous renforce et d’un pas encore plus rapide, nous arrivons au sommet en moins de 40 minutes !

« Quel bel effort ! »

En haut, alors que nous avions fait le plan de nous poser sur un beau gros rocher pour y admirer la vue pendant que le vent nous sèche le visage et les aisselles, nous sommes catastrophés de ce que nous voyons.

« La vision de l’horreur ! »

En lieu et place d’une nature sauvage et une montagne épargnée par la main de l’homme, nous y trouvons des milliers d’individus occupés à arpenter une longue chaussée bitumée de part et d’autre de laquelle des chalets en bois, en plastique,… des jeux de « luna-park », des vendeurs de « made in china » sont installés.

Réellement dégoutés, nous nous disons rapidement que si c’est ça la promenade préférée des touristes, nous sommes devenus bien en marge de la société.

« Si il n’y avait pas eu cette machine artificielle pour les y monter, nous pensons très certainement qu’ils resteraient bien sagement au sein de la station ! »

Au vu du monde et ce alors que nous sommes en altitude, nous plaçons rapidement nos masques sur le nez et tentons des trouver rapidement une chemin pour descendre.

Chose faite. Entre deux chalets de bricoles asiatiques estampillées

« ZAKOPANE », nous trouvons notre bonheur et descendons une (voir la seule) piste de ski qui nous conduit pile dans l’axe du logement.

La montée ayant laissé des traces malodorantes dans les vêtements, nous retournons vite à noter point de départ pour y lancer une machine.

Douches prises et nouveaux vêtements enfilés, nous nous rendons dans le centre-ville pour les quelques heures de fin de journée.

Si les conditions ne changent pas, celles-ci devraient nous permettre de crapahuter une nouvelle fois dans la montagne.

« Mais cette fois, nous prendrons le tracé détesté des touristes ! C’est plus sûr pour nous. »

« Quel contraste ! »


J +84 (dimanche 27 Septembre 2020)

« Quoi de mieux que de se faire réveiller en douceur par son fils nous diriez-vous ? »

Et oui, c’est tout en délicatesse que Gabriel vient dire à ses parents qu’il est l’heure de se lever.

« C’est le monde à l’envers ! »

Programme du jour :

- Un lever un peu plus tard que d’habitude (« on est dimanche après tout ! »)

- Balade en montagne

- Et rangement des affaires dans la voiture (pour rappel, nous partons demain)

Après un petit-déjeuner bien copieux, nous quittons le logement pour arpenter les massifs montagneux qui nous dominent depuis déjà 3 jours.

En chemin, ce après quelques centaines de mètres, nous nous faisons la réflexion que voici : «Chouette, on va être seuls mais ça doit pas mal grimper, attention ! ».

« Ça, c’était avant de voir les 4 parkings qui encerclent le début du chemin »

Qi veut dire « voitures », veut dire tout naturellement « passagers » qui sous-entend à son tour « marcheurs »

« Bon bah, non en fait, c’est foutu pour être seuls ».

« Quel monde ! »

Dégoûtés du peuple présent, on continue à avancer et on se rassure en se disant que vu leurs chaussures, leurs petits sacs à main et leurs jeans, ils n’iront certainement pas bien loin.

En parlant de « loin », c’est un peu plus loin que nous apercevons une barrière qui obstrue le chemin pour nous amener directement à une « caisse » où on nous allège d’un présent.

Le payement réglé, et ce devant la grande carte du Parc Naturel, nous analysons le tracé à emprunter et nous nous arrêtons sur celui de 7.30 heures de marche.








« Let’s go ! »















Il ne nous faut pas perdre une minute si nous voulons revenir à une heure raisonnable.

Un pont, des rochers, un téléphone et nous : une photo s’impose !


Le retardataire enclenché, Nicolas se précipite sur le pont et fait tomber le téléphone en courant (« on vous rassure, le GSM va très bien, vous aurez encore de magnifiques paysages à admirer »).


Défait de la majorité des « marcheurs du dimanche », nous débutons les choses sérieuses en gravissant pendant plus de 50 minutes le flanc quasi vertical de la montagne. Le chemin « aménagé » par l’Homme est uniquement composé de marches crées à l’aide de la matière première des lieux, le rocher.







«Pour le pentu, on avait bien vu !».













Gabriel suit très bien, un rien en arrière à cause de ses petites jambes mais ne dit rien.

« Bravo Gaby ! »

« Allez, courage ! »

Remplis de sueurs et avec des pulsations à 120, nous prenons la décision de bifurquer à droite afin d’une nouvelle fois quitter la majorité des marcheurs.

«Bah à droite, ça descend mais c’est pas grave s’il faut

remonter », nous affirment les filles.

On décide donc de les écouter et entamons la descente. Sans regret, nous arrivons dans une petite plaine entourée du massif des TATRAS.


Les lieux de toute beauté nous invite à nous y restaurer et c’est sur un gros rocher en guise de table que nous y découpons notre miche de pain et le dégustons.

Pause midi terminée, nous continuons notre route vers une croix sise à TRES, TRES, TRES haute altitude ("en fait on n'en sait rien !").

Alors que nous sommes totalement seuls et ce à peine à quelques centaines de mètres de notre point d’arrêt, nous entendons, venir des fourrés (et ce à quelques dizaines de mètres de nous) un bruit déjà connu pour certains.

Alors que nous tentons de localiser et identifier avec certitude l’origine du cris de l’animal, Emma nous interrompt en affirmant : «Mais non, c’est une tronçonneuse ou une moto-cross ! »

« Bien sûr Emma et la marmotte elle met le chocolat dans le papier aluminium »

La situation commence sérieusement à faire paniquer notre petit garçon surtout quand le mot « ours » est évoqué par l’un de nous.

A tel point que pris de panique il se met à pleurer.

Pas de panique mon enfant, il ne s’agit que de plusieurs élans en rut

Arrivés au 90% de la montée, Laure nous avoue qu’elle commence à sérieusement en avoir marre tout en précisant « C’est redondant ! C’est toujours le même ! »

« Bien vu Laure ! T’es trop forte ! »…. « On est à la montagne et on marche !»

Mais une fois que notre aînée se retourne, elle prend conscience de la beauté des lieux et recommence avec plus de courage qu’avant !


Emma, quant à elle, gravit sans aucune difficulté les côtes pentues et arrivée en haut, va même jusqu’à redescendre les chemins escarpés et rocailleux en compagnie de Nicolas.

« Non mais ils sont devenus fou ! Voilà qu’ils se mettent à courir comme des cabris ! »

Laissant en arrière Delphine, Laure et Gabriel qui continuent tous trois leur marche tranquillement.

« Ces deux-là n’ont pas voulu nous ZAKOPAN…ier ! »

Grâce aux indications données par Nicolas, tout le monde se retrouve au bout du chemin pour entamer le retour vers ZAKOPANE.


Vite, l’air se charge en gaz d’échappement et son inhalation devient très désagréable.

Bien rentrés au logement après une longue, très longue marche de 20km soldée en 06h25, nous nous douchons longuement avant de ranger l’ensemble des affaires et faire tourner la dernière machine à laver.

«On peut vous assurer que cela vaut mieux !»

C’est ainsi que s’achèvent nos 19 jours en POLOGNE, un pays riche en histoire, en belles villes, en paysages mais aussi en excellentes spécialités culinaires !

« Quelle belle POLOGNE ! »

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